Il était une fois un forgeron Jean et sa femme Jeannette qui vivaient à Aubeterre à la lisière du village. Un beau jour, Jean travaillait à la forge et ce jour là, il faisait plus chaud que d’habitude, il avait très très chaud, il transpirait beaucoup, il avait très très soif et buvait beaucoup de vin. Jean avait peur de boire de l’eau parce qu’il croyait que ses boyaux rouilleraient comme le métal .Ce soir là il avait bu trop de vin et pour regarnir la cheminée, il se trompa de bois et mit du châtaignier à la place du chêne .Il se coucha et s’endormit. Cette nuit là des éclats de bois de châtaignier firent brûler toute la maison. Et quand Jean et Jeannette se réveillèrent ils sortirent pour s’abriter. Jean s’assit sur un gros morceau de pierre qui restait et se lamenta.
-Mais qu’allons nous faire ? !! Mais qu’allons-nous faire ?!! geignait Jeannette.
Jean entend une voix
-Moi, Jean, je peux t’aider. Pour reconstruire ta maison avant le lever du Soleil.
-Mais qui es tu, tu te moques de moi !!! s’exclama Jean
-Moi, Jean, je peux t’aider. Pour reconstruire ta maison avant l’aube, recommença la voix.
-Mais montre toi !! s’écria Jean
-Moi, Jean, je peux t’aider, à reconstruire ta maison avant l’aurore, continua la voix.
Et à ce moment là, une petite personne s’avança et Jean découvrit que c’était le diable en personne et celui-ci répéta :
-Moi, Jean, je peux reconstruire ta maison avant l’aube, poursuivit le diable, mais pour cela tu devras me donner ta vie dans sept ans.
Le forgeron réfléchit car il tenait à sa vie.
-Si tu veux ma vie, alors, accorde moi trois vœux, proposa le forgeron.
-Bon oui, d’accord, j’accepte. Quel est ton premier vœu ? demanda le diable.
-Tu sais j’ai un poirier qui donnent des poires délicieuses dans mon jardin, mais quand arrive la saison, je n’ai point le temps d’en goûter une seule !! Alors je voudrais que les petits coquins qui montent dans mon arbre ne puissent plus en redescendre sans mon accord !!expliqua Jean.
- Je suis d’accord pour ce premier vœu, dit le diable.
- Attends, attends, j’ai le droit a un deuxième vœu !!! s’impatienta Jean
- Je t’écoute.
- Tu sais, la Jeannette, elle me vole des pièces dans mon porte- monnaie. Alors je voudrais qu’il n’y ait que moi qui puissent l’ouvrir.
-Bon accordé !! promit le diable
- Attends, il me reste un dernier vœu, continua le forgeron.
- Bon dépêche toi, s’énerva le diable.
- Je voudrais que ? quand je lance mon tablier , je sois exactement à l’endroit où il se trouve.
- D’accord, d’accord, et maintenant à dans sept ans, rit le diable.
Jean fit plein de cauchemars car il imaginait l’enfer.
Sept ans plus tard, le diable arriva et dit :
-Les sept se sont écoulés, tu dois venir en enfer !
Mais comme Jean était en train de forger des fers pour un cheval, il répliqua :
-Pauvre bête, je n’ai même pas fini de forger les fers de ce cheval, laisse-moi au moins terminer, supplia Jean.
-D’accord, je te laisse finir ça et tu viens avec moi, insista le diable.
Il laissa le forgeron finir et alla se promener dans le jardin et trouva une poire.
Il la mangea et la trouva tellement bonne qu’il sauta pour en attraper une autre, il la mangea et la trouva encore meilleure que l’autre. Il en voulut encore une et il vit une poire bien mûre en haut de l’arbre. Alors il grimpa, et comme l’avait prévu Jean, le diable fut coincé dans l’arbre et Jean lui piqua les fesses avec sa fourche et le piqua plein de fois.
-D’accord, d’accord, je t’accorde encore sept ans mais arrête de me piquer.
Mais cette fois ci, Jean ne fit pas de cauchemar car il avait encore une idée.
Quatorze ans après, le diable revient pour venir chercher Jean pour l’emmener
en enfer.
Quand il revint, Jeannette était en train de pleurer.
-Ho, mon Jeanneau, tu sais que je t’aime bien.
-Ne t’inquiète pas, j’ai un plan, je vais revenir, la rassura Jean.
Vous savez, l’enfer, on croit que c’est vers le bas mais, en fait, il faut monter.
Le forgeron s’adressa au diable :
-Il paraît que tu peux te faire plus grand que le clocher d’Aubeterre.
Alors, le diable se fit aussi grand que le clocher.
-Eh, le diable, tu m’entends, de là haut. Est ce que tu peux te faire plus petit
qu’une fourmi.
Le diable rétrécit jusqu'à devenir plus petit qu’une fourmi.
Et là Jean l’attrapa dans son porte-monnaie et le referma.
Il revint dans sa forge, prit le plus gros maillet et commença à taper le porte-monnaie.
Au bout d’un moment il eut très très chaud, il avait très très soif, il but du vin.
Il relâcha le diable et le diable repartit.
Lors de sa mort, Jean alla au paradis et là bas, un vieux bon homme lui dit :
- A non pas au paradis, car vous avez fait un pacte avec le diable.
Il alla en enfer et là le diable était là il fit non de la tête.
-Mais si on ne veut de moi nulle part, où faut-il que j’aille ? se demanda Jean.
Il retourna au paradis et la grille était ouverte, il lança son tablier au delà de la grille
et il fut transporté jusqu’à son tablier.
Alors le vieil homme dit : Revenez, vous n’avez pas le droit.
Et Jean relança son tablier plus loin et le vieil homme qui n’en pouvait plus s’arrêta.
Jean rentra au paradis.
Voilà comment cette histoire se termina.
Ecrit par Clotilde, Gwénaëlle etMaxime.A
Vos réactions à cet article:
Le 23-02-2010 posté par c'est bien les enfants
Le 08-03-2010 posté par merci à celui ou celle qui nous a envoyé un message
Le 28-03-2010 posté par j'adore ce conte
Le 06-04-2010 posté par Trop cool le texte
Le 24-05-2010 posté par Super ce conte, il est vraiment bien.
Le 25-06-2010 posté par mais on ne sait pas qui envoie les messages! lea
