Jean-François est venu nous faire faire des photogrammes.
Avant nous avons ramassé dans le « Jardin de vie » des plantes qui étaient très fines ( fenouil, feuilles de saules, estragon, romarin, phacélie, graminées, spirée,....).
Jocelyne et Cynthia ont mis du carton sur les portes et la fenêtre du vestiaire.
Puis Jean-François est arrivé. Il a installé une grosse machine qui faisait une lumière orange, des bacs, une lampe.
Nous avons pu commencer.
-
On a fait des petits groupes de 4 .
-
on est allé dans le vestiaire et on a fermé a porte pour être dans le noir. Jean-François a allumé la lampe orange.
-
Chaque enfant a étalé des plantes sur une vitre.
-
Quand les plantes ont été bien placées comme on avait envie, on les a mise sur un papier photo et on a placé la vitre dessus pour les aplatir.
-
Jean-François a allumé la lampe et on a compté jusqu'à 9.
-
Jean-François nous a expliqué que le papier blanc est sensible à la lumière, et que la lumière le fait noircir, sauf ce qui est protégé par les feuilles et les plantes.
-
On a mis le papier photo dans un bac rempli de produit ( le révélateur) et on a dit « abracadabra » : on a vu apparaître la silhouette des plantes.
-
On a mis la feuille dans un bac d'eau.
-
On l'a ensuite mis dans un bac avec un produit pour fixer la photo.
-
On a rincé la photo.
-
On a regardé notre travail
-
on a mis toutes les feuilles à sécher.
Après on a fait une expérience.
Le maître a fait un trou dans le carton qui est sur la vitre de la porte.
Il tenait une grande feuille blanche devant, dans le vestiaire.
Sur la feuille blanche on a vu l'image de la cour et du préau, mais à l'envers.
Ensuite Cynthia est sortie et s'est mise devant le trou; on l'a vue aussi mais la tête en bas.
Le maître nous a expliqué que toutes les images arrivent comme ça dans notre oeil mais qu'il y a à l'intérieur quelque chose qui la remet « à l'endroit » .